Sunday, December 14, 2008

Le party de bureau et Kinshasa

Vendredi soir avait lieu mon party de bureau avec mes collègues du loft Masson et autres collaborateurs du magazine littéraire jusqu’alors inconnus de moi. Des gens sympas s’y trouvaient, notamment un recherchiste avec qui j’ai échangé quelques potins sur les personnalités radio-canadiennes, ainsi qu’une photographe revenant de l’Inde avec des belles images pleins la tête. En suis repartie avec de nombreux ouvrages- littéraires, de poésie, et carnets de voyage - dont la directrice du magazine voulait se débarrasser, pour mon plus grand bonheur. Parmi eux, Carnets de Charlevoix, de la magnifique collection Carnets des Heures Bleues, et Le jour se lève sur Kinshasa, livre-cd de poésie paru aux Éditions Planète Rebelle. L’auteur, Hélène Matte, a séjourné en République démocratique du Congo et en ramené de vifs poèmes parlés, dont celui -çi, qui me touche particulièrement.


Les oreilles des chiens sont comme des grands fruits rouges
Écorchées vives
Elles attisent les mouches
Mon cœur est comme une oreille de chien
Malgré le bruit des mouches qui le mangent
Il se dresse à ton approche.


Également, une page consacrée à un listing de nom de boutiques à Kinshasa. En voici quelques exemples :
Boutique Dieu voit tout
Vision de Dieu super shopping
Sang précieux pharmacie
Et la meilleure :
Pharmacie Dieu prépare


Poussage de marguerites

Il faisait froid. Je portais mon pyjama à carreaux, mes bas de laine achetés au bazar annuel allemand, et une petite fatigue. J’ai donc farfouillé dans mon placard et y ai extirpé mon lecteur dvd. Je l’ai installé dans mon salon rénové par Paolo. Ah! Le contraste entre l’aluminium chatoyant de la machine et le bois franc d’un sombre exotique! Merveilleux. Je frétillais. Ensuite, zouuuu! J’ai inséré Pushing daisies dans mon lecteur. Vous savez, cette série dont tout le monde parle, qui raconte l’histoire d’un pauvre gamin qui peut ressusciter les morts en « pesant dessus ». Après visionnement de deux émissions, j’ai 3 commentaires à émettre, fort peu judicieux, je dois l’avouer.

1) J’aimerais vivre dans la maison des tantes de Charlotte. C’est la plus incroyable maison que j’ai jamais vu de ma vie. Il y a même des oiseaux empaillés dedans. Remarquez, je pourrais empailler Émile, mon nouveau canari, mais je le préfère vivant, en train de manger du brocoli et de chanter à s’en péter les poumons.


2) Cela doit être extrêmement frustrant de ne jamais pouvoir toucher son amoureux ou amoureuse ressuscité. Une vraie torture. Moi, ressuscité ou pas, j’essaierai s de me trouver un autre amoureux que je pourrais toucher, et préférablement, qui aurait les cheveux bruns et frisés et qui ne mentirait pas.


3) Je pense que les couleurs ont été légèrement modifiées, mais je dis ça comme ça. Le champ de marguerite à l’air un peu figé, hélas. Mais ne soyons pas trop sévères. Les tartes au fraises ont l’air, elles, incroyables. D’ailleurs, aujourd’hui, une envie folle de faires des tartes et des gâteaux. Mais ! Purée! Mon four ne fonctionne plus.


Hot cakes



Puisque nous sommes dans le culinaire, parlons de la foire annuelle Hot cakes craft sale qui a eu lieu ce week-end à l’église St-Enfant Jésus.

1) Une fille m’a dit que j’avais une tuque sensass. Un teint frais. De beaux cheveux. Tout le monde me disait bonjour en souriant. 1A) ces gens sont des hippies finis ou 1B) ces gens sont vachement chouettes. J’opte pour l’option 1B. J’aime cet endroit. Hé-hé.


2) Les sérigraphies de Looper Projects sont forts intéressantes. Ai choisi celle sur laquelle un monsieur éléphant exhibe fièrement ses défenses. Un agencement de couleur génial, coloré mais sobre. http://www.looper.ca/


3) Ai adoré aussi : les bijoux Estrella. Des combinaisons d’objets recyclés très élégants. http://www.estrellabijoux.com/


Babine



Beaucoup de buzz autour du film de Luc Picard, une adaptation des textes de notre conteur national, Fred Pellerin.


1) Suis-je la seule à avoir trouvé le temps long ?

2) Un petit manque de fluidité dans l’enchainement des scènes ?

3) Le curé neuf me faisait penser à Rick Allison (est-ce l’accent ou l’autosuffisance?)

4) Vive l’utilisation de maquettes pour les décors, mais quand c’est trop apparent, c’est comme un peu plate.

5) Finalement, vaut mieux les lire ou les entendre, les contes de Fred.

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